Après les récentes communications de Frontier Developments à propos du futur d’Elite: Dangerous, voici quelques informations glânées ici et là qui vous permettront d’en apprendre davantage sur les actualités du jeu.
Résumé des actualités récentes :
Les planètes glacées améliorées ainsi que les Transporteurs de Flottes d’Escadrons seront bien des fonctionnalités à venir, ça n’a pas été supprimé du développement, cependant aucune date n’a été donnée pour le moment malheureusement.
De multiples mises à jour du jeu sont prévues pour cette année 2019, sur un rythme régulier de trois à quatre mois. Ces MàJ seront premièrement centrées sur les nouveaux joueurs et une meilleure expérience tôt dans le jeu ainsi que des améliorations de la Qualité de Vie pour tous ainsi que de nombreux correctifs de bugs. Dans les semaines qui arrivent (disons fin mars / début avril), nous serons fixés sur le contenu de cette mise à jour.
Les Évènements Communautaires sont, depuis ce jeudi 14 mars, retirés du jeu pour plusieurs semaines. Cette fonctionnalité va prochainement être mise à jour afin de mieux refléter les évènements qui apparaissent en jeu. Le but est de créer quelque chose de continu, engageant et de pousser le concept plus loin. Avec cette mise à jour à venir, il y aura aussi de nouveaux scénarios, réputations et boosts de récompenses, changements sur la Simulation en Arrière-Plan (BGS), des changements à l’échelle galactique, interactions en jeu, nouveaux contenus et davantage pour rendre les évènements galactiques bien plus importants en jeu. Plus d’informations à venir, mais je sens que l’on tient là le contenu de la Mise à Jour #1 de 2019.
Nouveaux forums Frontier Developments à venir.
Nouveau système de Rapports de Bugs à venir. Il s’agira d’une page web dédiée et les joueurs pourront voter les bugs qu’ils rencontrent eux aussi afin de remonter les bugs les plus importants pour la communauté en haut de liste.
Le Powerplay est toujours quelque chose que les développeurs aimeraient modifier et améliorer. Ils ont déjà récupéré beaucoup de données et retours des joueurs sur les forums.
Vous avez certainement entendu des nouvelles de Drew Wagar, à propos de « Raxxla étant bien en jeu » ; Mais c’est une information que l’on connait depuis longtemps, rien de nouveau à ce sujet malgré les recherches complexes des joueurs. Drew Wagar sera présent à la Lavecon début juillet, pour vendre ses livres, il montre donc de nouveau qu’il est présent. Ceci explique celà.
Un nouveau jeu dont l’univers a été créé par Frontier sera lancé en fin d’année 2019 probablement. Une autre licence a également été achetée par Frontier afin de créer un jeu qui sortira en 2021, tout comme il avait été fait de Jurassic World Evolution l’année dernière.
Le commandant Hillgrob m’envoie régulièrement ses histoires, alors qu’il explore la galaxie à l’aide de l’expédition Distant Worlds 2.
Découvrez ses récits et images !
Distant Worlds 2 - h-3 minutes avant départ
Système Pallaeni – Sortie d’hyperespace.
Les abords de l’étoile Pallaeni sont constellés de centaines de points lumineux. Nous sommes plus de 12500 pilotes inscrits pour cette grande aventure qui doit nous pousser jusqu’au « Beagle point », le point le plus éloigné dans la galaxie, situé à plus de 65.000 années-lumière du système Sol.
L’enjeu est de taille : L’expédition doit nous emmener d’abord « là où tout finit », aux abords même de Sagittarius A*, le trou noir super massif du centre de la Voie Lactée. Il est prévu que nous installions une station scientifique à proximité qui servira de relai pour la suite du voyage.
J’ai repris mon vieil Asp Explorer de chez Lakon Spaceways, un vaisseau de taille moyenne que j’ai reconfiguré pour l’exploration lointaine. J’ai bataillé pour décider quels modules étaient nécessaires et j’ai fini par trouver un compromis entre efficacité et sécurité. J’ai sacrifié un peu de vitesse de pointe et de portée hyperspatiale contre un bouclier léger, une tourelle de défense anti-missile placée à l’arrière, et surtout 4 lanceurs de mines offensives et défensives.
J’ai bien fait.
A peine suis-je rentré dans la zone autour de la balise commémorant l’expédition Distant Worlds de 3302 que je suis pris en chasse par des pirates. Ces bougres ne laissent jamais une occasion de se prouver qu’ils en ont une plus grosse en s’attaquant à des proies faciles et désarmées. Cette fois-ci, c’est différent : Je monte mes moteurs à fond, mets un coup de booster à 510m/s et déverrouille l’assistance de vol. Le bouclier cède rapidement et des obus corrosifs commencent à entamer la coque. J’enclenche mon moteur FSD et passe rapidement en supercruise, distançant mon adversaire.
Il s’en est fallu de peu mais malgré la trouille, je sais maintenant que je peux distancer un adversaire pas trop coriace. Je sors de supercruise rapidement pour synthétiser quelques drones afin de réparer. 35%, ce salaud n’était pas si loin de me détruire après tout. Je décide de réparer à 80% avant de me relancer en direction de la station. Grossière erreur : Une interdiction sans préliminaires – signature qu’un autre commandant tente de me shooter – me fait à nouveau sortir de supercruise. Cette fois, j’ai pris le temps d’ouvrir mes sabords d’armes et je mets les voiles en lâchant consciencieusement un chapelet de redoutables mines électriques et explosives.
Mes boucliers sautent, puis ma coque subit des avaries sérieuses. « Keep boosting » dit le proverbe mais mes moteurs ne répondent plus : Hors Service ! Je vois enfin mon agresseur, une corvette mais bizarrement celui-ci ne semble pas souhaiter m’achever. Me voit-il encore ? Ma coque est à 0% mais par miracle je n’ai pas explosé ! Je reboote mes systèmes ce qui a pour effet de rétablir mes moteurs. Je peux repartir…
La suite est moins mouvementée : Je réussis à atteindre la station pour réparer, vérifie que tout est OK avant de préparer un tout premier saut vers l’inconnu. Distant Worlds 2 : Me voici !
Trois minutes devraient suffire…
J’ai enfin lâché le manche pour m’octroyer une pause. Depuis que je suis parti, j’ai enchaîné les sauts et les cartographies mais croyez-le ou non, il m’a fallu parcourir plus d’un millier d’années-lumière pour enfin tomber sur mon premier système complètement vierge.
Le premier waypoint de notre périple nous a été communiqué hier, quelques minutes après notre départ : Nous avons rendez-vous le 18 janvier 3305 dans le système Omega Sector VE-Q B5-15 à presque 5000 années-lumière de Pallaeni. Même s’il est conçu pour l’exploration, mon Asp Explorer n’a pas une portée phénoménale. J’ai en effet conservé mon moteur de classe A pour pouvoir fuir en cas de rencontre. Il est de notoriété publique qu’un moteur classe D désossé et débarrassé de ses structures porteuses permet une plus grande capacité de saut mais je n’aurais pas été aussi serein face à un échos radar, ni en cas d’atterrissage d’ailleurs. *Bip*
L’alarme du cuiseur retenti : Mon steak de viande synthétique est prêt, juteux et saignant, accompagné d’une purée de légumes divers et arrosé d’un verre de замок Ахенар pour faire passer le tout.
Le cratère dans lequel je me suis posé est plutôt petit et assez profond et je me perds à me souvenir de ma première rencontre xéno, et ma première rencontre humaine inattendue, dernière balise avant le Grand Vide.
La première eu lieu au tout début de mon périple et je n’ai malheureusement pas noté l’emplacement, ni scanné les structures. Erreur de débutant que je n’ai pas commise une seconde fois. Il s’agissait de rhizomes, grandes structures coniques de couleur jaunâtre et… un peu flippantes je dois dire.
Ma rencontre humaine se produisit dans le système IC 4604 Sector FB-X C1-16 : Un megaship, le GCS Sarasvati, se trouve là, perdu dans la nébuleuse IC 4604. Quatre coups de scanners plus tard et me voici avec d’anciens messages relatant du retour des thargoïds.
Angoissant.
Je termine doucement mon verre en programmant ma prochaine destination. Pour le reste, on verra ça après 6h de sommeil.
Distant Worlds 2 - jour 3
16/01/3305 – Système non renseigné
L’une des choses les plus compliquées à faire lorsque vous êtes commandant sur votre navire, hors de la bulle, c’est de conserver un rythme biologique sain. Les moteurs FSD se jouant de la relativité générale de cet antique Einstein, il a été facile d’instaurer une heure identique pour l’ensemble de la communauté humaine mais quand vous naviguez seul, il devient difficile de se forcer à dormir… Ou à se lever.
Passer à la douche, enfiler une combi de vol propre et me voici d’attaque pour reprendre mon vol.
J’hésite.
Plutôt que me lancer tout de suite à l’assaut du cosmos, je vais aller faire un tour près de ces fumerolles que j’ai repéré depuis l’espace. J’ai atterri exténué à quelques centaines de mètres la veille et je n’ai pas pris le temps d’aller voir. Toujours ménager ses efforts quand on voyage seul. Je rentre dans le sas de mon hangar à SRV. Vais-je prendre le Rover 1 ou le rover 2 ? Aujourd’hui, ce sera le 2
L’ascenseur me dépose doucement sur la surface couverte de régolithe et tout de suite après le scanner de l’engin se met à crépiter. « Oui, je sais R2, c’est plein de minerai par ici, c’est pour ça que je sors ». Je souris. Parler à son matériel est, paraît-il, source de réconfort et permet de tromper l’ennui.
Le rover, lui, se tait.
Apparemment, certains de mes silos à matériaux sont blindés. Fer, manganèse… Le soufre est quasiment plein.
Je vise les cristaux les plus fins, qui se forment généralement plus lentement. Ils permettent de récupérer des éléments rares. en général, 5 tirs de plasma suffisent à décrocher les blocs. Je passe toujours en visée tourelle pour ça parce que la visée automatique manque cruellement de précision.
J’ai bien fait d’ajouter à mon Asp le « pack Horizon » comme ils disent, qui permet l’ajout de ces hangars et des appareillages d’approche planétaires. La rumeur prétend aussi que même les meilleurs pilotes de la galaxie ne sont pas admis chez les ingénieurs s’ils ne font pas le choix de cette option. J’imagine qu’ils ont leurs raisons.
Le temps de décrocher un peu de molybdène, de technétium et d’arsenic pur, en évitant de cramer le SRV lors des éruptions soudaines, et je suis prêt à reprendre le large.
Ces mots me sont désormais familiers, même si je serre les fesses dans mon siège en Siloplastron à chaque fois que j’entame l’approche de ces pièges que sont naines blanches et étoiles à neutrons.
La première fois que j’ai entendu parler de cette manœuvre, c’était en mars ou avril 3304, dans un bar de Lave Station. J’avais pris une table pour manger un morceau et je m’étais fais servir une double dose de ce brandy lavien dont on vante les mérites à travers la galaxie. Le bar était désert, à l’exception de trois vieux pilotes qui ressassaient leurs souvenirs.
Le fil d’information GalNet passa du show « BigShot » à une information sur la disparition du vaisseau d’un pilote local qui tentait de rallier Sagittarius A*. Apparemment, les premiers éléments de l’enquête traitaient d’un « neutron jump » raté.
« Encore un gamin pas préparé qui se plante sur une manœuvre SJ. Du temps d’mon père, on pouvait pas encore faire ces bidouilles de Super Jump ; et même si on avait du carburant militaire de classe supérieure pour les appareils légers, c’était quand même pas pareil…
– Il volait pas sur Panther Clipper ton paternel ?
– Si, mais il a commencé en Eagle MkI, comme tout l’monde. Pauvre gars. C’est quand même pas compliqué de supercharger son FSD : T’approches doucement de la deuxième moitié de la chevelure en surveillant bien la température de ton navire et tu obliques vers l’extérieur. Si ça chauffe trop, rentre pas dans l’bouillon avant d’être sûr d’avoir un heat sink engagé. Si tu t’arrêtes dans le vortex, c’est la mort assurée en 30 minutes : Tous tes systèmes vont surcharger les uns après les autres et ce sera impossible de repasser en supercruise.
– Et on sait qui a inventé cette manœuvre ?
– Un pilote complètement torché apparemment. La légende dit qu’il est rentré dans le flux sans faire gaffe et qu’au moment de reprogrammer son retour, il s’est retrouvé propulsé à 150 années-lumières de chez lui. L’accident bête, ajouta le vieux avec un air complice, c’est que ce bougre était marié et que la femme n’a jamais voulu croire à son excuse pour son retard… »
Les gars se marraient encore quand je sortis du bar avec la ferme intention de tester ça à mon tour.
Distant Worlds 2 - jour 5
18/01/3305 – Système non renseigné
J’enchaîne les super-jump, 4 ou 5 en une heure de temps. Le dernier m’a porté à 183 années-lumières au-delà de la dernière étoile à neutrons.
Le premier waypoint se rapproche. Je suis en retard mais qu’importe, l’endurance est plus importante que la vitesse pour un voyageur solitaire… Et à quoi bon franchir d’une traite un millier de parsecs si on ne profite pas un peu du paysage ?
Mais le moment n’est pas encore venu de souffler. Supercharger le FSD a tendance à faire sauter quelques composants et à provoquer des dysfonctionnement. Heureusement, j’ai embarqué un AFMU, l’Auto-Field Maintenance Unit, pour réparer les modules en cas de surchauffe.
Là encore, il y a quelques précautions à prendre. Je m’éloigne un peu de l’étoile principale du système, ralentis, et coupe le supercruise au beau milieu de nulle part.
Voilà, je suis à l’arrêt. Combien de pilotes inexpérimentés on tenté de réparer leur FSD en volant à 60 fois la vitesse de la lumière ? Réparer un module le met immédiatement hors service, ce qui veut dire ce que ça veut dire : Votre réacteur ne pousse plus, le distributeur d’énergie n’est plus accessible, vos scanners sont muets… Et vous sortez brutalement de supercruise, ce qui a pour effet de surchauffer TOUS vos modules, y compris votre générateur et votre AFMU ! Dois-je vous rappeler que votre générateur ne pourra pas être réparé autrement que dans un station et qu’un AFMU ne peut s’auto-réparer ? Même chose pour votre verrière de cockpit : Si vous ne la réparez pas avant qu’elle ne soit hors service, vous ne pourrez pas la réparer du tout.
Au fait, de combien d’oxygène disposerez-vous pour rejoindre la prochaine station quand vous aurez un trou béant devant vous et que vous serez à 10.000 a.l de tout système civilisé ?
Je ne répare pas mon matériel à chaque fois que je supercharge pour une raison simple : Moins on effectue une tâche, et moins on est à même de faire d’erreur.
L’AFMU ronronne et le moteur FSD est comme neuf en quelques secondes. Je remets en route le module manuellement. Allez, avouez-le ! Je parie que ça vous est déjà arrivé de ne pas pouvoir demander l’atterrissage à une station après un combat contre des pirates ! Écoutez mes conseils et n’oubliez pas de vérifier si tous vos modules sont allumés.
Le train d’atterrissage prit contact avec la plateforme avec un bruit sec. C’est le cœur encore battant que j’ai lancé la commande de rentrée du pad de lancement vers l’atelier de réparation. La facture était négligeable : Quelques centaines de crédits de composants de FSD et de carburant. Par contre, l’exploration de cette semaine fut très profitable avec plus de 35 millions de crédits, et un record avec un système à 6 millions !
Trois minutes plus tôt pourtant, je craignais encore pour ma vie. Les pirates de Pallaeni sont présents dans le secteur et même si une purge a eu lieu dès le 17 janvier, j’avais préparé mes lanceurs de mines avant d’arriver pour défendre chèrement ma peau en cas d’interception. Par chance, je n’ai pas eu à m’en servir.
Depuis 3 jours maintenant j’enchaîne les session de minage pour le compte de l’opération communautaire. L’objectif est de récupérer suffisamment de cobalt, d’indite, de gallite et de praséodyme pour construire un spatioport près du centre de la galaxie.
J’ai déposé mes drones de réparation, mon AFMU et mon écope à carburant pour installer des soutes et des drones de récupération. L’objectif n’étant pas de faire de gros bénéfices mais de fournir des matériaux, j’opte pour un laser de minage taille moyenne et un blaster abrasif pour récupérer les gros blocs qui apparaissent parfois à la surface des astéroïdes. Je ne prends pas de drone de prospection : Je suis là pour gratter du minerai, pas pour exploser des opales ou des diamants.
Je remonte à la surface pour décoller. La station toute entière est taillée dans un immense caillou de plusieurs kilomètres de long qui orbite dans les anneaux rocheux d’une géante gazeuse. Elle me rappelle Warinus, l’avant-poste du système Lave. Bientôt, je franchis le portail d’entrée et m’élance dans l’espace.
Mon objectif est simple : Mettre plein gaz durant 20 ou 25 kilomètres afin de semer d’éventuels pillards et commencer à gratter la surface d’un bloc au hasard. Pour ne pas perdre trop de temps, j’ai quand même programmé mon récupérateur pour ignorer la bauxite et le rutile. Une dizaine de drones et 45 minutes environ seront nécessaire pour remplir ma petite soute et toucher quelques dizaines de milliers de crédits. Une paille, c’est vrai… Mais cette fois c’est pour la science, et pour l’humanité toute entière !
L’opération de minage communautaire va bon train et à ce rythme, l’objectif sera atteint dans moins de 24 heures. Toute la soirée hier je voyais des nuages de poussières et des éclats de laser de forage zébrer les abords de la station. Demain sans doute, les premiers commandants avides d’espace partirons à la conquête du cosmos tandis que d’autres patienteront une quinzaine d’heures en attendant l’acheminement de leur matériel resté dans la bulle.
Pour ma part, un petit vague à l’âme me pousse à écrire. Acrostiche, rimes à l’hémistiche et alexandrins : Ce sera un sonnet, une antique forme de poésie qui date de 1800 ans…
« Mille éclats de métal, rougis par le laser,
Illuminent l’espace, et de la roche sombre,
Naissent à la surface, des pépites en nombre,
Arrachées par les pales d’un drone utilitaire.
Grand sera le péril, au-delà de ces eaux,
En des lieux inconnus, nous mènerons nos navires.
Hésitants et chenus, vous devrez devenir,
Indomptables et virils : Capitaines de vaisseaux !
L’aventure nous attend, car demain à cette heure,
La flottille débordant du fruit de nos labeurs,
Grossira le convoi vers le centre du monde.
Rentrons tous à la base, pilotes, camarades !
Oublions dans l’extase, avec force rasades !
Bientôt nous reprendrons, nos routes vagabondes… »
Nous avons terminé l’opération communautaire hier. La collecte de minerais fut un succès retentissant et m’a rapporté 15 millions de crédits pour ma contribution modeste. Entre temps, j’ai fait quelques explorations à plus de 30 AL. C’est impressionnant de voir à quel point la zone a été massivement visitée ! J’ai cependant pu m’approcher d’un trou noir dans un amas de géantes bleues et scanner quelques lieux intéressants mais ce n’est pas à proprement parler une aventure. Il me tarde de repartir !
Tous les pilotes sont sur les dents : Depuis quelques heures, des navires de combat ont fait leur apparition autour de la station et dans les environs. Des pilotes mal intentionnés profitent de la guerre civile qui fait rage alentours pour régler leurs comptes. Je blêmis en me rappelant les appels de détresse provenant de malheureux pilotes moins rapides que leurs poursuivants…
C’est décidé ! Je m’éclipse discrètement du hall où les pilotes attendent la publication du second waypoint. Un instant plus tard, l’autorisation de décoller m’est accordée. Je monte lentement du pad en regardant les scans : plusieurs spots verts, un spot orange plein et 4 spots vides. Apparemment un seul commandant attend dehors, les trois autres sont à quai.
Mode combat : ON, armes prêtes, trains rentrés, je sors de la station et mets le cap au travers des astéroïdes, désengage l’assistance de vol et enclenche le boost. Plusieurs fois. 15 secondes plus tard, je suis hors d’atteinte.
Distant Worlds 2 - jour 15
28/01/3305 – Quelque part dans la nébuleuse de l’Aigle
J’ai eu le nez creux ! Parti au jugé, je suis exactement dans l’axe du prochain Waypoint, PRU AESCS NC-M D7-192. L’utilisation des filtres de la carte m’a permis de découvrir un secteur colonisé dans la nébuleuse de l’Aigle, à proximité d’une très grande concentration d’étoiles Wolf-Rayet. J’ai pu remettre en état mon FSD et revendre mes explorations. A ce sujet, quelques chiffres : Scanner pour la première fois une structure géologique m’a rapporté 50k et découvrir et cartographier un monde aquatique monte le pactole à 2.5M.
Ayant fait la moitié du chemin en une journée, j’ai décidé que je vais un peu traîner et faire de l’exploration avant de repartir. Cet amas Wolf-Rayet m’intrigue…
Distant Worlds 2 - jour 17
30/01/3305 – itinéraire non dévoilé
J’ai quitté la nébuleuse de l’Aigle il y a deux jours et je progresse en faisant des écarts par rapport à la route directe. Je ne souhaite ni faire de mauvaise rencontre, ni tomber sur des secteur déjà scannés une dizaine de fois.
Et ça paye ! J’enchaîne les secteurs vierges. Un « Honk », un scan de l’ensemble des corps présents et je choisis mes cibles pour la cartographie : Pour commencer, je lance mes sondes sur tout ce qui comporte de l’eau liquide, de grandes quantités de métaux et je vérifie également les géantes gazeuses de type II, les plus rares apparemment. Une fois fait, j’estime le temps que me prendrait un scan complet du système, pour le bonus mais aussi pour la gloire personnelle.
Bingo ! Un système à 64 corps ! Deux géantes type II et une planète aquatique géante… Tiens ? Cette autre géante gazeuse me semble très évasée. Un rapide coup d’œil aux chiffres m’indique pourquoi : Sa période de révolution sur elle même est de 12h alors que son diamètre est 5 fois supérieur à celui de la Terre ! Elle est complètement aplatie aux pôles à cause de la force centrifuge !
Un petit cliché et je me pose sur une de ses lunes sur laquelle j’ai repéré pas moins de 38 sites géologiques distincts. Le sol est bleu de cobalt, et des geysers soufflent leur bruine qui se perd dans l’espace en millions d’éclats de glace…
Je crois que je vais rester là quelques heures, et me reposer.
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Découvrez les fantastiques images de DanielFinney, Madaxo, Buur, Perzeid ainsi que trois peintures de Tweetlejude, puis une nouvelle création de ToCoSo et l’évolution de la station près de Sagittarius A* avec Distant Worlds 2 et Crua.
Merci aux créateurs de cette semaine : TheYamiks, DigThat32, Plater, D2EA, MINI, Spatula, Ghost Giraffe, Rickk Murray, ToCoSo, Radjart et l’équipe de Sagittarius Eye